Les traces irisées que nous laissons derrière nous scintillent sur les

surfaces mouvantes. Le paysage est en mutation permanente. S’amplifiant,

ondoyant, comme ces plages de ciment, scènes artificielles,

ruines de notre condition contemporaine.

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Subissant des changements écologiques violents, les paysages naturels sont façonnés, augmentés, supplées par des artifices synthétiques, menés par des projets discordants.

 

A quel(s) futur(s) rêvons-nous?

 

L’exposition de groupe CONCRETE BEACHES, ARTIFICIAL LANDSCAPES se construit autour d’un hypothétique scénario - abstrait, métaphysique, incertain. Le visiteur doit l’envisager comme un récit fictionnel où chacun peut venir immaginer son allégorie d’un avenir partagé. Chaque pièce et objet animent ces futurs fantasmés, parfois déjà réalisés.

 

Prenant pour inspiration les rêveries flamboyantes du premier recueil de nouvelles de J.G. Ballard, Vermillon Sands (1973), l’exposition souhaite provoquer l’imagination autour de narrations versatiles. Végétaux agités, étranges dispositifs et représentations irrévélées participent à exalter notre vision bornée de la réalité.